mercredi 11 septembre 2013

Honda CBR600RR

Août 2013 Ça fesait belle lurète que je n'avais pas piloté une 600 sport. J'avais oublié à quel point ça demandait de tourner haut pour livrer la vraie marchandise. Mes dépassements semblaient laborieux en comparaison des grosses cylindrées. Pourtant, le moteur tournait à 5500 tr/mins à 100 km/h. C'était beaucoup trop haut selon moi, mais avec une ligne rouge à plus de 15 000 tr/mins c'est raisonnable. Malgré ça, la CBR décolait avec la vélocité d'une Civic SI, sans plus. Puis, j'ai descendu d'un rapport avant de m'exécuter la fois suivante. Puis de deux, la fois d'après. Là, j'ai découvert une sportive. À partir de 7500 tr/mins la petite Honda se réveille et se met à hurler en étirant les bras du pilote. Il ne serait pas juste de la qualifier de creuse puisqu'en conduite normale je n'ai pas senti que je manquais de jus ou que j'utilisais exagérément l'embrayage.

Sur piste, la CBR600RR se sent chez elle. On la balance sans effort d'un côté à l'autre et on freine sur un dix cents. Il faut cependant être prêt à jouer du sélecteur pour en tirer le meilleur. Alors que j'avais roulé la RSV4 de 1000cc en première vitesse sans problème, j'ai dû me promener entre la 1ere et la 3e sur notre superbe CBR tricole. L'échappement sous la selle est peut-être sexy mais il développe une chaleur notable, mais tolérable, pour l'arrière des jambes. J'ai aussi eu quelques difficultés à me maintenir en place puisque mes jambes semblaient glisser vers le haut du réservoir sur piste. La RR livre la marchandise. Je m'y suis senti rapidement très à l'aise, presque trop...



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